Analyse
L'impact environnemental de nos objets
Duy Hoang / Unsplash
Une nouvelle mesure de l’empreinte environnementale globale des produits et des entreprises émerge. Quasiment tous les produits mis sur le marché sont concernés. Soutenue par la Commission européenne, la méthode dite PEF se fraye un chemin à travers des initiatives volontaires et réglementaires. L’enjeu devient législatif. Un article à lire, au complet, dans le numéro 144 d'Imagine.
Dans le cadre d’un article paru dans notre numéro de mai-juin 2021, le bureau d’étude Glimpact a calculé l’empreinte environnementale du magazine sur base de la méthode PEF et des données suivantes : papier certifié FSC recyclé à 100 % fabriqué en Autriche, impression à Eupen avec des encres végétales, transport en camionnette dans un rayon de 100 kilomètre en Belgique. Cette méthode reprend seize catégories d’impacts à évaluer tout au long du cycle de vie d’un produit. L’empreinte globale PEF de chaque produit est mesurée en micro-points (µPt) par rapport à une unité du produit. L’échelle des micro-points est non limitée. Le score global le plus faible indique l’empreinte globale la plus faible.
Le score obtenu pour Imagine, dans la limite des données fournies - pas d’analyse du processus d’emballage et de l’utilisation du magazine - est de 4,58 micro-points (µPt) par magazine. L’impact sur la crise climatique (36 %), l’utilisation des ressources fossiles (28 %) et l’occupation des terres (18 %) constituent à elles seules 82 % de l’impact environnemental total du magazine.
La performance environnementale d'Imagine est environ trois fois meilleure qu’un magazine réalisé à partir d’une pulpe moyenne européenne et dont le score PEF est de 12,8 micro-points (µPt) selon les données fournies par l’industrie papetière à la Commission européenne.
Christophe Schoune